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avoir du corps

10 septembre 2009

l'équilibre

63,6

Hier pas de sport, trop de clopes. Ben ouais, parfois ça revient, et j'ai mal à la gorge en me couchant, un sale goût dans la bouche en me levant - et là, je mesure les progrès qui étaient passés jusqu'ici inaperçus. Bizarre, hein, j'avais cessé d'avoir mal à la gorge, aux oreilles, les sinus encombrés, la migraine, le souffle court. Et je ne m'en rendais même pas compte. Si c'est pas dingue. En 15 jours j'ai gagné tout cela et il faut cette petite régression pour m'en rendre compte.
J'ai donc préféré la sortie loisir à la sortie piscine hier soir. Mais j'ai aussi mangé une salade (avec du pain, soit, et du fromage) mais pas de dessert. Et ce matin, youpi, je retombe en-dessous de ma barre des 64 kg. Si je pouvais arriver à maintenir le cap (pas manger de conneries tout en faisant du sport), ce serait parfait. En même temps, le régime, je le redoute un peu parce qu'il me fait régulièrement perdre des seins - ce que je n'ai pas à profusion. Donc, je préfèrerais maigrir par le sport (plus localisé) que par la faim.
Si je ne mange pas moins dans l'ensemble, je mange mieux : plus de légumes, plus de fruits, moins de café et d'alcool. Remplacé les boissons gazeuses par de l'eau et des jus de fruits (sucrés, mais plus digestes). Bref, je me rends vraiment compte de mes progrès. Et tout cela sans souffrir, sans me faire de mal ou me sentir frustrée. Je sors moins le soir, ce qui me permet de moins fumer moins boire. Mais quand je sors j'en profite aussi : je dédramatise.
Je me rends compte que mon nouveau rythme de vie m'a été dicté par des impératifs physiologiques. Ma condition physique était tombée si bas qu'il y avait nécessité de prendre les choses en main. Et maintenant, quand je m'écarte du chemin, je le sens, je le regrette, bref, je suis accro à ma toute nouvelle hygiène de vie.

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8 septembre 2009

l'hygiène de vie

63,7

Aujourd'hui à la salle de sport je me sens nettement moins neu-neu que la semaine dernière. Dans ma tenue noire petit bateau-H&M, moins boudinée et plutôt mieux faite qu'il y a dix jours - les mollets surtout (on peut pas dire que ce soit ma priorité, mais il se trouve qu'aujourd'hui j'arrive à les montrer sans honte. J'ai ma serviette et ma bouteille d'eau, mon éliptique est libre, je l'enfourche, et hop c'est parti pour une demi-heure de sueur. Mon genou me torture quand-même pas mal et mon rythme cardiaque n'est toujours pas terrible, mais ça progresse : je suis passée de 152 à 144 bpm de moyenne... Avec des pointes hallucinantes à 232, mais là je pense quand même que c'est la machine qui déconne, je n'étais même pas à fond... Ou alors j'ai des ratés.
Mes adducteurs soulèvent 20 kg, mes abducteurs aussi. Pas le pérou, en même temps je n'ai pas envie d'avoir de gros muscles saillants, alors je préfère ne pas trop augmenter le poids et faire plus de séries à faible charge. En imaginant que mes cuisses vont s'affiner. Pour l'instant, elles se raffermissent, ce qui est déjà pas mal. Les mecs de la salle me regardent suer mais je m'en fous, j'en ai vu d'autres et je ne me sens plus du tout ridicule. C'est assez agréable de pouvoir agir normalement, sans se poser toujours la question du regard des autres. Les pectoraux, j'insiste peut-être un peu trop - du coup ce soir j'ai super mal - et mon ménisque me dit d'aller plutôt nager demain. Et de me faire opérer un de ces quatre, ce qui est beaucoup plus chiant moins drôle.

Je mange beaucoup de fruits, un sandwich saumon/pain complet à midi. Après la salle, quelques amandes et raisins secs, un peu de pain complet avec du fromage. Au dîner, des légumes au wok avec du riz, salade de fruits et comme je me couche tard, je me refais une tartine de fromage frais/pain complet, ce qui est très mal. Et aussi, toute la journée, beaucoup d'eau avec du jus de canneberge parce que c'est bon pour les reins. Fumé seulement 4 ou 5 cigarettes - sans faire du tout d'effort ou me priver. Quelques gorgées de bières empruntées au verre de mon amoureux.

8 septembre 2009

take a cayak

63,8

Dimanche rien, moral dans les chaussettes, acheté des lunettes de plongée qui me font super mal et je ne sais pas si j'arriverai à les mettre. Car il y a la douleur (j'ai les globes occulaires trop grands, les lunettes sont petites, elles font ventouses et me laissent des traces autour des yeux au bout de trois minutes). Et puis il y a aussi la pression que je me mets en allant nager avec mes lunettes, c'est ridicule de se focaliser là-dessus, j'ai affronté la plupart de mes peurs : je vais à la piscine, toute seule, je nage, je me mets à poil sous la douche, etc, et maintenant c'est juste que je n'ose pas sortir mon accessoire pro, parce que j'ai l'impression qu'il est tellement en décalage avec mes performances qu'il ne ferait qu'en souligner le ridicule... Du coup, hier, au bout d'une longue journée déprimante à ne rien faire, j'ai fini par me botter les fesser pour aller nager, et j'ai laissé ma paire de lunettes planquée dans ma serviette sur le bord du bassin. J'ai nagé comme une merde et de manière très irrégulière. J'ai commencé par dériver les yeux fermés et limite me prendre le bord. Ensuite j'ai dû gérer mes lentilles mouillées une fois de plus. Je vois plus rien, je panique, du coup je respire moins bien. Du coup j'ai de l'eau dans le nez. Je m'étouffe, je touse, une catastrophe, vous voyez Woody Allen dans le couloir 2?  C'est moi.
Bref, pour me donner une contenance, j'ai fait deux trois longueurs à fond, et ensuite j'étais fracassée. Et là, une famille a débarqué, avec mémé qui flotte à peine et fifille qui fait le canard, impossible d'enchaîner les longueurs, puis une bande de preppy de 17 ans qui se sont éclaboussés les uns les autres et là je me suis esquivée. Ca faisait quand même trois quarts d'heure que j'étais là. Fatigue. Crampe dans le pied.
Au final, fière de m'être forcée à y aller, même pour faire à peu près n'importe quoi dans l'eau. Et surtout, j'ai terminé la journée en mangeant du poulet, de la soupe et des fruits. D'où le poids en baisse ce matin. Mon chéri dit : tu es toute musclée maintenant. N'exagérons rien, mais ça fait plaisir.
Hier, j'ai ressorti les collants et la mini. Ca aussi ça fait plaisir.
Ah oui : avantages collatéraux de la piscine : épilation rugulière, crémage régulier, pédicure (même sommaire), bref : nécessité d'être toujours "visible", même quand l'hiver point son nez. Et ça, ça change tout. J'ai bon espoir d'échapper au lâcher prise hivernal habituel. 

6 septembre 2009

Repos

64,2

Vendredi, rien. Courbatures de la veille et ménisque énervé. Du coup, gros coup de déprime jusqu'au samedi soir où je me suis enfin décidée à aller nager. Toujours pas acheté de lunettes - en fait je recule cette échéance parce qu'il me semble que les gens qui ont des lunettes sont beaucoup plus "pros" que moi, et je redoute le regard "qu'est-ce qu'elle se la pète celle-là avec ses lunettes alors qu'elle nage comme une enclume". Encore un vieux relent de frousse et d'inhibition. Eh oui... Donc, 24h sans sport et je suis un peu perdue dans ma tête (déprime) dans mon corps (trop de clopes, souffle court, mal de gorge) et dans mon emploi du temps. Je vais donc réduire mes pauses au maximum, car je vois bien que je ne suis pas encore prête... Le paradoxe, c'est qu'après deux jours de pause, je retrouve mes vieilles peurs : j'angoisse à l'idée du maillot (un Eres qui a 10 ans, bien couvrant et en parfait état), de l'odeur du chlore et du regard des autres. Dès que je perds le rythme, le sport cesse d'être un automatisme, je recommence à me poser des questions et c'est mauvais. Pour celles et ceux qui commencent le sport, je n'ai qu'un conseil : alllez y aussi souvent que possible, pour que ça devienne un réflexe. Dès qu'on recommence à se demander si on a ou pas envie d'y aller, c'est foutu (mal au ventre, tremblements, symptomes du trac).
Hier, donc, j'ai passé une heure dans ma piscine préférée - le samedi soir il n'y a que les pros et les désespérés, c'est à dire pas trop de monde. J'ai nagé de manière très irrégulière, mais courageusement. Mal aux yeux toujours, souffle à la ramasse, et au bout d'une heure, crampe dans le pied. Je ne compte plus mes longueurs. Je m'en fous. L'essentiel est de tenir le cap : pas à fond, mais juste ce qu'il faut pour entraîner mon coeur et mon corps. J'y retourne ce soir. Si vous avez une idée : j'ai trois petits boutons rouges qui sont sortis (2 sur le bras, un sur la cuisse) ils ne ressemblent à rien de ce que j'ai eu jusqu'ici. Est-ce que ça pourrait être le chlore? Ou la sueur? Si vous avez une piste...

Je crois que je vais devoir affronter mon premier palier : je stagne. Je ne maigris pas. Je ne progresse pas. PFFF.

3 septembre 2009

endurance

De retour au fitness, ce n'était pas prévu. Mais l'idée de passer ce jour de pluie sans bouger mon corps était désagréable. Alors... Courage, courage, j'y suis allée SEULE. Eh oui, ma première fois toute seule à la salle, et ce n'était pas mal du tout. J'aime de plus en plus l'endroit. Les gens sont cool, me fichent une paix royale. J'ai donc repris mon programme "weight loss" : 28 mn + 3 mn cool de décompression à la fin. Et, évidemment, mal partout, fourmis dans les pieds, rythme moyen 152 bpm (super haut toujours). Du boulot... Mon rythme max est à 200, ce qui est vraiment très haut, mais je vous ai prévenu que j'avais une condition physique lamentable. Donc, je poursuis mes efforts. Après le cardio, les machines : j'insiste bien sur les adducteurs et abducteurs, et la fille à côté de moi n'en fait pas la moitié. Les ischios, une série de trente puis encore une de dix, je fatigue. Le pire de tout, ce sont les pectoraux et abdos - aujourd'hui je me suis forcée à faire des abdos. Et je n'en menais pas large. Et aussi : les trapèzes, car j'ai de grosses douleurs dans les cervicales. Je m'accroche. Une bonne séance d'étirements (il fallait bien ça). Et hop, dans la douche je ne me pose plus de questions, les autres filles je ne les regarde pas, ne me demande pas si elles me voient. Pas mal de douleurs dans le genou -mon menisque me pose pas mal de problèmes, c'est pour ça que je m'en tiens au vélo éliptique, et que je ne tente pas le tapis de sol : peux pas courir.

Encouragement du jour : je suis moins essouflée en montant mes escaliers. Et je regarde la mode d'hiver d'un autre oeil : avec l'espoir de pouvoir porter des choses... courtes.

En sortant je mange trop, je le sais, petits-pois carottes, une petite tartine de fromage, une boule de glace au chocolat. Et puis l'après-midi je grignotte quelques fruits secs (figues et abricots).

Demain la piscine est fermée : est-ce que je m'octroie une pause? Ou bien je continue? Ca dépendra de mon genou - il ne faudrait pas que je me retrouve bloquée à la maison.

 

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2 septembre 2009

patience et longueur de temps

63,6

Ce matin, rendez-vous à 10h à la salle de sport avec Linda, ma copine en forme. Moi, j'ai pas beaucoup dormi, dispute d'amoureux, trop fumé de cigarettes, j'ai mal à la gorge, aux yeux, partout, et je suis indisposée en prime... Je préviens Linda que je vais faire de mon mieux mais que ça ne va pas être simple. Et je me dirige courageusement vers mon copain le vélo éliptique. Je choisis le programme "weight loss", qui fait 30 mn en alternant les passages "rapides" (résistance faible) et ceux plus hard (la grimpette). Au bout de 10 mn je suis en nage mais, bonne nouvelle, j'ai gagné 10bpm sur la veille : ma vitesse de croisière est désormais de 143-150. Alléluia. C'est hyper encourageant de voir le résultat chiffré de mes efforts. Evidemment, Linda, qui est une liane en bien meilleure forme, culmine à 115, mais bon. Moi qui voulais des marges de progression, je suis servie. 15 ans de clopes et de sédentarité forcenée, faut pas rêver.          

Direction les machines : j'insiste sur les adducteurs qui ne font presque plus mal à force, avec des poids de 10 puis 20 kg. Je gère. Puis les abducteurs, là ça fait mal - mais c'est dingue, ça se voit déjà : le creux dans la fesse, il se creuse (mais si!). Les ischios, une autre histoire, je suis à bout après une série de 30, et puis la position fesses en l'air est tellement ridicule, je n'insiste pas. Je passe aux pectoraux. Ca fait mal. Encore ce soir, ça fait super mal : mes pecs n'ont pas dû beaucoup travailler ces vingt dernières années, je les ai réveillés.

Quelques étirements et direction la douche. Là, je suis hyper fière de moi : pour la première fois de ma vie j'ai réussi à prendre une douche complètement nue dans des vestiaires avec une copine (qui elle a eu l'air de trouver ça absolument normal). Un grand pas vers l'acceptation de ce corps... Quand je vais raconter ça à ma mère, elle ne va pas le croire.
Bon, pendant les 3 heures qui ont suivi, j'ai senti mon coeur s'emballer dans ma poitrine. Très chiant et flippant mais ça finit par passer. 
Bien mangé aux deux repas, mais pas entre les repas, déjà ça.
Demain, deux options : soit je fais une pause (1 jour dans la semaine), soit je vais seule au club de gym... Je ferai en fonction des courbatures.

1 septembre 2009

Cardio

Je suis retournée à la salle de sport - et j'y retourne demain.
Mon problème du moment c'est : mon rythme cardiaque. Car au milieu d'un certain nombre de raisons qui m'ont poussée à me bouger, il y a celle-là : j'ai une condition physique de merde déplorable, et de temps en temps (sous l'effet d'un stress, d'un escalier trop vite monté ou d'un paquet de clopes trop vite fumé) mon coeur se met à faire n'importe quoi -trop fort, trop vite.

L'autre jour, je n'y croyais pas à cette machine qui me disait que je passais de 130 bpm à 200 et des poussières, mais si, elle sit vrai, et il faut donc que je fasse travailler la machine. Aujourd'hui 30 mn de cardio -avec une vitesse de croisière de 160 bpm (super haut, je suis une vraie débutante), puis 30 mn de machines en tous genres. Adducteurs, pectoraux, abdos, ischios... Re-cardio quelques minutes pour finir et demain rebelote si les courbatures ne me laissent pas trop handicapée...

Moi qui voulais une marge de progression...Y a du travail!

31 août 2009

poursuivre

J'entre dans une nouvelle phase : il faut que je m'accroche. L'excitation de la transgression de mes vieux tabous, mes vieilles inhibitions, est en train de passer. Je n'ai plus besoin d'aller à la piscine pour me prouver que je peux le faire. Il faut que je me trouve une autre motivation - me prouver que je suis capable de m'investir sur le long terme. Et aussi : capable de continuer même si ça n'est pas obsédant, si ça ne me prend pas tout mon temps et mon énergie. J'entends : c'est la rentrée. Je vais redevenir un cerveau, et il va falloir que j'arrive à m'intéresser à la fois à mes travaux de la tête et à mes exploits du corps. Je nage maintenant la brasse tête sous l'eau comme les mecs. D'ailleurs plus ça va plus je vais vite, je m'amuse à me faire des mini-compète avec mes voisins de couloir. J'ai tenu bon contre un mec aujourd'hui. J'étais plutôt fière. Je sens que mon souffle est meilleur, ma condition physique aussi. Toujours pas de lunettes, mais je me ménage ainsi une marge de progression. Aujourd'hui j'ai pesté contre toutes les bonnes femmes trop nombreuses qui encombrent les lignes... Les enfants et les grands-mères. Je le dis en riant car j'étais elles il y a une semaine. Ou presque.

Ce soir fromage charcuterie et vin... Après une heure de piscine (mais je n'ai pas nagé une heure en continu, c'était labrieux de passer entre les gens, alors me suis arrêtée souvent)...

J'ai moins faim dans la journée mais je me rends compte que la faim - ou l'envie de clope -est dans ma tête : quand je ne fais rien, quand je m'ennuie, il me faut une clope. Mais physiquement, je n'en ai ni le besoin ni l'envie.
Je redoute cette semaine : les tampax à la piscine? Efficace? Des témoignages?

Je me demandais aussi : si je mange autant qu'avant (en plus sain, mais en même quantité) et que j'introduis 40 mn de sport que je ne faisais pas... ai-je une chance de maigrir?

La balance est toujours autour de 64 mais mon tour de taille est à 65 (-2) !!!

30 août 2009

objectif - de graisse - de stress

J'ai dit 60 kg, parce que je pense que ça m'irait bien. Pas de régime strict car je me connais, je perds des seins (mon 90 A va se transformer en quoi?) et en revanche mon 40-42 du bas ne fond pas, lui. Depuis que j'ai commencé la piscine, j'ai perdu du ventre - oui, parce qu'il y a une chose inadmissible pour une gynoïde qui a des fesses, c'est de se découvrir un jour avec - en plus - du bide. On accepte les fesses comme un atavisme irréductible, mais le ventre, ça, c'est inadmissible, c'est la preuve d'un relâchement, c'est le signal.

J'avoue que le bide + le 42 chez zara, ça m'a fait réagir. Donc, l'objectif n'est pas nécessairement chiffré : l'objectif, c'est de changer de forme et de consistance. De ne plus avoir honte de mes fesses, mes cuisses, mes genoux et mon ventre. De me sentir bien, épanouie, heureuse. Et aussi (surout?) de lutter contre le stress et les douleurs intercostales qui me pourrissaient la vie (tiens, bizarre... elles se sont envolées depuis une semaine). Vous n'imaginez pas la libération que c'est d'avoir échangé ces douleurs morbides et flippantes contre des courbatures toutes saines. Vite, je retourne à la piscine.   

Donc : aujourd'hui 40 mn de piscine, tranquillement. Mon style n'est pas au top, mais je nage un peu plus vite. Je vais acheter sous peu des lunettes de plongée histoire de pouvoir ouvrir les yeux sous l'eau (j'ai des lentilles et c'est très chiant à gérer).  Pas mal de mecs dans la piscine aujourd'hui, je retrouve mes vieux réflexes inhibés de nulle en sport qui déteste qu'on la regarde à l'oeuvre. Et je lutte contre moi-même. Oui, tu peux nager, même mal, devant les kékés du bassin. N'accélère pas pour avoir l'air moins naze ou bien tu vas t'étouffer. A ton rythme, cool, régulier. Je vous rappelle que jusqu'à la semaine dernière l'odeur du chlore était synonyme de trauma enfantin chez la dispensée honteuse que j'ai toujours été. Aujourd'hui, je redoute la semaine qui vient parce que je vais avoir mes règles et donc m'absenter deux jours de la piscine qui me fait tant de bien.

Bénéfice net de la semaine : Je fume moins (sauf en soirée). J'ai plus d'énergie. Mon corps commence à prendre forme. Je suis moins angoissée. J'ai moins de douleurs de stress. Je suis contente de moi. 

30 août 2009

Pause

Aujourd'hui, je reçois des amis : courses, ménage, cuisine... Sportif dans son genre. Mais pas de piscine. Juste mes escaliers. Mon épaule me fait mal, je ne sais pas si c'est une mauvaise position en dormant, ou seulement que mon épaule découvre, pour la 1ere fois en dix ans, qu'il y a des muscles autour de son articulation. Dans la nuque aussi, des douleurs. J'y retourne demain. J'ai bien mangé aujourd'hui et je redoute le verdict de la balance... Mais je me suis fait plaisir.

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avoir du corps
  • Après de longues années passées à entretenir mon cerveau - et à rester le cul sur ma chaise - j'ai fini par soutenir ma thèse... Et j'ai fait une découverte : j'ai un corps! Les intellos peuvent aussi être belles, non?
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